C'est simple, tu prends de l'inspiration et une feuille, et t'écris...

Non, ne m'acclamez pas, c'est trop
Bon, bien sûr, ça a le même principe que ses galeries graphiques, ses cousines quoi
Donc, je posterais mes petites histoires que j'écris en perm' quand je m'emmerde quoi

Bonne lecture ...

Le survivant

Il marchait à travers la plaine noire et désertique. Les arbres étaient calcinés, le sol était recouvert par leurs cendres. Il marchait, déterminé. Il regardait devant lui, se souciant peu des cadavres humains sous ses pattes. Ses coussinets effleuraient la surface du sol, telle une plume. Son pelage blanc restait immaculé malgré la poussière. De temps à autre, il jetait un regard en biais les visages des corps sans vie qui jonchaient la terre. Ils affichaient un petit sourire timide, comme si ils étaient heureux de leur sort.
Il s'arrêta devant un arbre et prit une profonde bouffée d'air. Il posa sa patte sur la base du tronc. Lentement, très lentement, par une magie mystérieuse, une touffe d'herbe poussa, puis une autre, et encore une autre. Au bout de quelques instants, l'arbre retrouva sa majesté passée. Il semblait content d'avoir fait cela. Il reprit son chemin.
Au bout de quelques pas, il s'arrêta et s'assit, levant la tête pour regarder le ciel. D'un bleu très pur, quelques nuages voletaient au gré du vent. Il savait que le ciel était insouciant, inconscient de ce qu'il avait fait aux terres inférieures.
Quelques jours auparavant, l'équilibre de la nature s'était écroulé. Les axes de rotation de la planète, les points cardinaux, les failles entre les plaques terrestres, tout ce que les humains croyaient connaître et dompter leur échappait. La domination humain était révolue ; la nature reprenait ses droits. Les volcans, la mer, la terre, tout se déchaîna. L'eau, la lave, la terre, l'air, la neige, tout se confronta dans un gigantesque cataclysme.
Un jour, tout cessa. Tout s'arrêta, comme un cœur dont on enlève la vie.
Il n'y avait aucun survivant.
Sauf lui.
Des secondes, des minutes, des heures... Pendant la Catastrophe, tout lui sembla éternellement long. Il voyait tous ceux qu'il aimait périr lentement.
Tandis qu'il marchait, il aperçut ce qu'il restait de son logis. Une ruine sombre, qui semblait posée sur la terre stérile. Il reconnut l'endroit où il dormait, avec elle. Il sentait encore son odeur dans les couvertures.
Il s'allongea. Une étrange torpeur le saisit. Il savait que sa vie allait prendre fin. Il regarda une dernière fois le ciel, que laissait passer le toit de la ruine, et tomba avec une infinie douceur sur le côté.
"La mort me prendra bientôt. Laisse-moi l'attendre dans tes bras..." pensa t-il avant de sombrer dans le pays dont on ne revient jamais...

Laissez vos impressions

Melchior, c'est le plus fort !

Bonjour ! Moi, je m'appelle Isabelle ! J'ai neuf ans et j'habite dans la montagne.
Il y a deux mois, je suis tombée très malade. J'avais mal partout, et tout le temps. C'était horrible ! On me faisait des injections, qui me faisaient perdre tous mes cheveux, mes sourcils et mes cils ! J'étais très moche après, beurk !
Les premières semaines, tous mes amis sont venus me voir, et même Kaylen, mon amoureux. Puis, un jour, ils ont arrêté de venir me voir, alors j'étais très triste, et je pleurais tous les jours. Même maman n'arrivait pas à me consoler.
Mais, depuis quelques jours, tout va mieux ! Le docteur m'a dit que j'étais guérie, que je pouvais reprendre une vie normale, et que j'avais échappé à la mort ! Youpi !
Du coup, pour fêter ça, maman et papa m'ont acheté un petit chiot ! Il est génial ! Il est blanc, tout doux, tout drôle ! Quand je le caresse, il me lèche les mains ! Hihi !
Je l'ai appelé Melchior. J'aime bien ce nom, je me trouve poétique et joli. Des fois, je pose sa tête sur son petit corps tout chaud, et je m'endors, là.
Mes amis ne viennent plus, mais Melchior joue avec moi, et me réconforte quand je pleure. Une nuit, il m'a réveillé. Je croyais qu'il voulait jouer, mais pas du tout ! Même, au début, j'ai cru que j'étais devenue folle à force de rester à l'hôpital ! Hihi !
Il me regardait avec ses grands yeux noirs, et me parlait ! Il était devenu aussi grand qu'un cheval, il me faisait presque peur... Mais, Melchior, c'est mon chien rien qu'à moi ! Il m'a dit : "Viens, Isabelle, grimpe sur mon dos et fuyons. Des personnes très méchantes veulent te kidnapper !" J'ai répondu : "Mais, et maman ? Et papa ?" Il a dit : "Là où je t'emmène, tu ne pourras plus jamais les voir, mais tu seras toujours en sécurité avec moi."
J'ai un peu hésité, mais je me suis dit que, si j'aimais maman et papa, je préférais Melchior, parce qu'il a toujours été là pour moi. Donc, je suis montée sur dos, je me suis accrochée à son cou, et nous sommes partis !

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"Heure du décès : 10h56. Nom : Isabelle Deprès."
Quelque part, dans une chambre d'hôpital, deux parents pleuraient leur petite fille, qui venait de disparaître sous leurs yeux. Un médecin débranchait le moniteur, tandis qu'une infirmière griffonnait des notes sur un carnet.
"C'est malheureux, de mourir si jeune..."
La petite tenait dans ses bras une peluche à l'effigie d'un chien blanc, qui, ce que personne n'avait remarqué, avait fermé ses grands yeux noirs habituellement ouverts.

Impressions ?

HAAN *______*
La première, déjà est génial, fabuleuse, mais la deuxième l'est encore pluuuuuuus *_______________*
Tellement j'étais dedans, j'en frissonnais, la pauvre petite est morte T_T

T'as vraiment du talent *w*
Bravoo, j'suis sous le charme !

Merki *w*

Ah, Sweety est de retour
Sinon, je lirais tout ça cet aprem', puisque je suis malade. (:

Sinon, je viens aux news.
Je suis en train de préparer un poème hot () ainsi qu'une autre fiction dont l'antagoniste s'inspire de Jack l'Eventreur ()
A plus

Le poème hot ?!
Je veux, je veux, je veuuuuuux !
Bon, je vais me mettre à lire, j'ai pas pu cet arpem' '