Vendredi 27 Avril 2012.
Tom Connor avançait lentement et lassablement dans les couloirs lugubres et terrifants de la Prison, où il était depuis quelques années gardien de nuit. Gardien de prison était loin d'être un métier facile, loin de là. Particulièrement la nuit. Des allées de portes grises, des allées de portes grises et des allées de portes grises, uniquement cela. De plus, Tom vivait un terrible stress chaque soir, car il savait pertinemment qu'il n'était pas dans une prison de petits brigands, et que chacune de ses portes renfermaient un monstre, toujours aux aguets afin de commettre des actes terribles ou de s'évader. Par ailleurs, certains d'entre eux étaient fous au plus au point, et des cris glaçants et peinants s'échappaient de certaines cellules. Enfin, hormis les quelques autres gardiens qu'il croisait de temps en temps, Tom était seul et n'avait aucun contact humain si on met de côté des fous furieux ou des psychopates comme ceux de cette prison. Il fallait bien comprendre que ce métier nécessitait une grande stabilité mental et beauoup de sang-froid. Ce boulot était horrible, et Tom espérait qu'il serait bientôt muté comme il en avait fait la demande ce matin même. Ce gardien avait après tout une famille. Une femme charmante et deux enfants, et chaque soir, il avait peur... Peur de plus les revoir. Néanmoins, dès que sa mutation sera accepté, il sera transféré dans une prison beaucoup moins dangereuse, et pourra ainsi reprendre une vie plus normale, plus agréable, mais surtout moins ébranlante. Il n'avait qu'à tenir jusque là.
Tom Connor pensait à tout cela tout en surveillant vaguement un couloir correspondant aux cellules de 650 à 699. Torche à la main droite braquée sur les différentes portes et main gauche posée constamment sur son revolver, il traversait ce couloir qui se révélait l'un des plus terribles. En quoi l'est-il ? Par son calme... Un calme posé, soutenu, pas le moindre bruit, et c'est cela qui rendait ce lieu horrifiant. Le suspence et le stress sont à leur hyperbolisme et on s'attend à chaque instant à voir surgir un danger. On a un peu l'impression d'être l'intrus de la zone, en fait. De plus, les prisonniers incarcérés ici sont en général les plus clames, et donc les plus psychopates, et donc les plus dangereux. Ils sont très imprévisibles et on ne peut savoir ce que qu'ils prévoient. Le père de famille avait traverser la moitié du couloir sans problèmes qaund soudain, un horrible cri déchirant de douleur surgît de l'une des cellules. Tom sursauta de surprise et sortît son arme, et se tourna vers la porte d'où venait le cri. Celui-ci fut enchaîné par un deuxième, puis par un troisième. Le gardien s'approcha de la fameuse cellule et écarquilla les yeux. C'était la Numéro 666. M'enfin bon, il n'avait pas à s'attarder sur ce genre de détails, il regarda par la petite visière pour voir ce qui se passait. Un jeune homme se tortillait dans tous les sens de douleur, en hurlant. Il se frottait le corps qui était maculé de sang sous le coup des griffes. Tom n'avait jamais vu ce criminel auparavant. Il avait dû être transféré ici qu'aujourd'hui. néanmoins, une chose est sûre, il souffrait réellement, et même pour un meurtrier ou terroriste tel que lui, il devait faire quelque chose. Aussi sortît-il son trousseau de clés et ouvrît la porte. Avant de pénétrer dans la pièce, il jeta un coup d'oeil à la petite affiche à côté de l'entrée. Le nom du prisonnier y était habituellement inscrit, il pourrait ainsi connaître le nom de son interlocuteur. Quentin. Quentin Adrin. Il retiendrait ce nom. Puis Tom rentra dans la cellule, sur ses gardes malgré tout.
Lorsque Tom rentra dans la pièce, la première chose qu'il eut l'instinct de faire fut d'examiner rapidement les lieux. Techniquement, une cellule comme une autre. Murs, plafond et sol gris, un petit lavabo et un lit simple en métal. Vers la gauche, une chaise de même manière renversée au sol. Enfin au centre de la scène, le fameux Quentin, au sol, qui avait arrêter de se gratter follement, mais qui se crispait et mettait ses mains sur son crâne, en serrant des dents. Recrovillé sur lui-même et tout tremblant, il fixait de ses yeux terrifiés le nouveau venu, sans dire un mot. Le gardien de prison s'accroupît et baissa son arme. Il semblait si jeune. Peut-être un peu moins de 18 ans. Imaginer qu'il puisse être dès cette âge dans ce batîment... Quoiqu'il en soit, Tom chercha à savoir ce qui se passait ici.
-Tom : Eh, petit. Ca va ? Il y a un problème ?
Silence complet, et Quentin fixait dans le vide ce qui semblait être un monstre horrible, tout en déglutissant. Tom Connor le fixa, inquiet, et lui mît la main sur l'épaule, avant de lui reposer la même question, et c'est alors qu'une chose à la fois incroyable et terrifiante arriva. Une espèce de liquide noire jaillît alors de son dos dans tous les sens, et le corps du jeune homme changea complètement. Tom recula, horrifié, et fixa en écarquillant les yeux la nouvelle "chose" qu ise releva et lui fît face. Il sentît alros la porte de la cellule se refermer d'un courant d'air derrière lui. Le gardien frissonna et continua à regarder cette chose abominable qui lui faisait face. Celle-ci affichait un sourire sadique et un regard perçant qui déstabilisa Tom. Quel était donc cette chose ? Un humain ? Un monstre ? Non... C'était bien pire que cela. C'était un démon. Et un vrai, bien plus imposant que ceux dans les films. C'est alors que le gardien de nuit paniqua et tendît son revolver en hurlant, puis il se mît à tirer à vue sur son "ennemi". Mais les balles ne fîrent rien. Il était perdu... Non, impossible. Il voudrait tant revoir, rien qu'une fois, sa famille. Rien qu'une fois...
Peu après, de l'extérieur, on pût entendre ses hurlements de douleur, qui alertèrent tous les gardiens qui foncèrent sur les lieux et demandèrent des renforts. Néanmoins, ils ne savaient pas à quoi ils s'attendaient.
Fin de l'évènement.
Lun 28 Sep - 0:57