First Chapter : The High School of The Dead

L'Apocalypse. Evènement cité par St Jean et prédit par les Mayas pour l'année 2012 après Jésus-Christ. Il correspond en outre à la fin du monde, plus particulièrement de l'humanité. Certains croivent en cette théorie, d'autres non... Mais la question qu'on peut également se poser, et sur laquelle beaucoup de théoriciens planchent, et la base même de cette apocalypse... Comment l'humanité disparaîtra-t-elle de ce monde ?

France. Mars 2012. Dans l'un des lycées les plus populaires de la magnifique ville de Lyon, plus précisément dans la cour de ce dernier, un jeune homme de 17 ans, plaqué contre le mur, ayant des cheveux bruns relativement longs et décoiffés, ainsi que des yeux marrons, fumait tranquillement une cigarette en fixant le ciel, séchant une nouvelle fois ses cours, ce coup-ci celui de Mathématiques. A le voir, on croirait malgré ses habits classes qu'il s'agissait d'un délinuqant et d'un cancre, mais en vérité, il était en Terminale S. Cela ne faisait que quelques mois, depuis le divorce de ses parents, qu'il se comportait ainsi, étant auparavant un très bon élève, et ses professurs se demandaient souvent ce qu'il lui prenait. Ce jeune homme se nommait Alex Hardy. Soudain, il vit du mouvement au niveau du portail, et décida d'y accorder un oeil distrait. La scène qu'il découvrit le stupéfia. En effet, un homme à la peau au teint blanc et aux yeux irrités et dénués de pupilles se tenait à l'entrée du portail, essayant vainement de le traverser entre les barrières. Sa démarche était telle celle d'un aveugle, et il laissait échapper des hâles inquiétants. Deux surveillants s'approchèrent de lui, et l'un d'eux s'adressa à lui méchamment, l'empoignant à travers le portail par le col.

-Premier surveillant : Qu'est-ce que tu fout ici, sale clodo ?! Barre-toi !

-Deuxième surveillant : Eh, calme, sois pas si violent avec lui...

Mais à la grande surprise des deux surveillants, l'homme empoigna le bras du premier surveillant et le mordît jsuqu'à l'os. Le surveillant hurla de douleur et recula vivement, tombant en sol sous la douleur. Le second se précipita vers lui pour l'aider, tandis que son collègue était pris de violentes convulsions, avant d'avoir ses yeux irrités et la peau pâle, devant soudainement immobile. Le second surveillant, terrifié, le secoua violemment, penchant sa tête vers lui.

-Deuxième surveillant : Eh, vieux ! Réveille-toi ! Ca va ?!

Mais ce coup-ci, ce fut son collègue qui eut un aspect de zombie et qui le mordît au cou, l'homme hurlant de douleur, tandis que d'autres surveillants se précipitaient pour vori ce qui se passe. Effrayé, Alex lâcha sa clope et se précipita dans le bâtiment principal du lycée, rejoignant à toute vitesse sa classe, dont il ouvrît rapidement la porte, interrompant le cours de son professeur de Mathématiques.

-Professeur : Monsieur Hardy, non seulement vous séchez mes cours, mais en plus vous les perturbez...

Alex ne lui prêta pas la moindre attention, et s'approcha rapidement de sa meilleure amie, Leaticia, ainsi que de son meilleur ami, Valentin, assis côté à côte. Tentant de garder son calme, Alex prît Leaticia par le poignet.

-Alex : Vite, Leaticia, on se barre. Toi aussi, Valentin.

[Pour l'instant, seuls Valentin et Leaticia ainsi que moi-même pouvont poster, mais c'est juste une question de quelques posts hehe

]

Valentin allait presque réussit à faire deux tours à son stylo sur sa main, lorsque la porte de la classe s'ouvrit violemment. L'adolescent fit tomber son crayon et se retourna pour voir ce qui avait provoqué ce fracas, et il vit son meilleur ami, Alex Hardy, juste à côté de lui. Les mots de ce dernier interloquèrent ce dernier. Il regarda son professeur à qui il lança un sourire gêné, et se retourna vers son copain.

- Euh... Alex, t'as fumé quoi là ? Ok tu sèches les cours, mais moi j'ai b'soin de suivre putain! Je suis une merde en math, j'peux pas me permettre de louper ces cours... Il s'arrêta, et regarda son ami, qui était haletant et pâle. Qu'est ce qu'il y'a ?, reprit-il, inquiet. On dirait que t'as vu un fantôme, mec... T'en penses quoi Leaticia ?

Sur ce, il se pencha et ramassa son crayon, attendant que ses ami lui répondent.

Invité

Leaticia faisait de son mieux pour suivre les cours, mais ses yeux essayait systématiquement de ce fermer. Toutes ces successions de chiffre , de symboles, c'était compliquer et d'un ennuie profond. Malgrès tout elle essayait de lutter contre l'ennuie et d'être attentive. Malgrès tout, elle était assez absente, perdu dans ses pensée.
Elle était presque avachi sur la table, lorsque la porte s'ouvrit et qu'elle ce releva légèrement. Elle vit Alex rentrer dans la salle. Alex et elle était amis depuis longtemps. D'habitude elle aurait été contente de la voire, sauf que là... Alex avait anxieux et inquiet.
Alex s'approcha d'elle et Valentin et qui leurs dit qu'on devait partir du collège, elle grimaça. Valentin avait protester, et elle avait un peu envie de faire la même chose. Elle devait s'appliquer en cours sinon c'était foutu pour elle. Mais il y avait quelque chose dans le regard d'Alex d'inquiétant. Comme si il avait vu quelque chose d'horrible.
C'est pourquoi lorsque Valentin lui demanda ce qu'elle en pensais, elle répondit :
-Je pense...Qu'on devrait le suivre.

-Valentin : Euh... Alex, t'as fumé quoi là ? Ok tu sèches les cours, mais moi j'ai b'soin de suivre putain! Je suis une merde en math, j'peux pas me permettre de louper ces cours... Qu'est ce qu'il y'a ? On dirait que t'as vu un fantôme, mec... T'en penses quoi Leaticia ?

Alex fronça les sourcils et jeta un regard désabusé à Valentin, montrant clairement dans son regard qu'il était clean et qu'il ne disait pas n'importe quoi. Néanmoins, Leaticia eut une meilleure réaction en le croyant et en conseillant de le suivre, ce qui arracha un sourire au jeune homme. Mais soudain, le professeur, toujours en colère de l'interruption de son cours, s'exclama :

-M'enfin, monsieur Hardy ! Pour quelle raison faîtes-vous un tel bordel dans mon cours ?!

Alex écarquilla les yeux et posa ses mains sur la table de Leaticia et Valnetin, encore sous le choc de ce qu'il venait de voir, et décida de dire la vérité, pour une fois...

-J'ai... j'ai vu une espèce de zombie dehors... Il a attaqué les surveillants du portail, et ils son devenus des sortes de zombies à leur tour... Je sais pas ce qui s'est passé, mais nous devons fuir le plus vite possible...

Il y eu à ces mots un silence opressant de quelques secondes dans la classe, après quoi... Tous les élèves hormis Alex et ses amis se mirent à rire aux éclats, tandis que le professeur fixait sévèrement le jeune "plaisantin".

-Professeur : Votre humour est d'une débilité sans fond, monsieur Hardy. J'ose espérer que vous n'avez pas encore pris de substances illicites.

-LA FERME !!!

Tout le monde cessa immédiatement, éberlués, en voyant Alex fermer le clapet à leur professeur, stupéfait. Le jeune homme lui jeta un regard noir avant de dire d'une voix un peu plus calme mais remplie d'amertume :

-Je suis en pleine santé, monsieur. Je sais que ce que j'ai vu n'était pas une hallucination, c'était la vérité pure. Mais je m'en fiche que vous me croyiez ou non... Ma conscience me suffit. Allais, Leaticia, Valentin, barrons-nous vite d'ici, je vous assure que je ne mens pas.

Invité

Leaticia avait eu une drôle d'impression en entendant ce qu'Alex avait dit, lorsque tout le monde éclata de rire. Elle avait l'impression qu'Alex disait vrai. Il n'avait pas une voix normal, elle était légèrement tremblotante.
Elle était entrain de réfléchir, carburant à une vitesse si incroyable qu'elle n'écoutait même plus les autres, mais elle fut arrêter par Alex qui lui demandais à elle et à Valentin de le suivre.

Elle ce demandait si Alex ne mentait pas, après tout c'était peut-être vraiment une hallucination, mais elle malgrès tout elle ce leva et suivit Alex. Puis elle lança :
-Tu viens, Valentin ?

Valentin s'était retenu d'exploser de rire devant Alex, il avait quand même du respect pour ce dernier, même quand il délirait. Cependant, entendre son ami crier haut et fort "la ferme" à son professeur l'avait quand même fait réfléchir. Dans des circonstances normales, l'adolescent n'aurait jamais osé manquer ainsi de respect à un prof, surtout que celui de math était réputé pour sa fermeté et sa rigueur envers les élèves. Il leva les yeux vers Alex, puis à Leaticia.

- Bon. Je vais vous suivre.

Il lança un regard un peu désolé à son professeur de mathématiques, puis se laissa entraîner par ses amis, quand même un peu dépassé par les événements.

Alex remercia du regard ses deux amis de le croire, et quittèrent la salle, tandis que le professeur, ébahi, tentait vainement de se faire respecter.

-Professeur : Re-Re-Revenez tout de suite ! Hé !

Mais les trois lycéens avaient quittés la salle, et en serrant les dents, se tourna vers le reste de sa classe qu iattendait une quelconque réaction de sa part. Il lança cela d'un ton sévère en reprenant son cours :

-Continuons le cours, ne faîtes pas attention à ces imbéciles complètement tarés...

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Au même moment, dans la classe des 1ère S au premier étage, l'un des élèves regarda par la fenêtre et vît une dizaine de personnes un peu bizarres approchaient du batîment.

-Elève : Dîtes, monsieur, c'est qui ces gens-là ?

Tout le monde, le professeur d'histoire y compris, se précipîtèrent vers les fenêtres et regardèrent ces personnes à l'allure nonchalante s'approcher et pénétrer dans le lycée, d'autres arrivant derrière eux.

-Professeur : Bon sang, c'est quoi ces choses ? Ca sent mauvais, Quentin n'est toujours pas revenu des toilettes ?

Plusieurs élèves firent non de la tête, et le professeur serra les dents, inquiet de cette étrange situation, se demandant quoi faire.

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C'est alors que dans tout le lycée résonna la voix du Directeur, qui s'adressa à tous à l'aide de ses haut-parleurs placés un peu partout dans le lycée et permettant de faire d'importantes annonces. En entendant sa voix, tous les cours se stoppèrent soudainement, tandis qu'Alex, Valentin et Leaticia stoppèrent leur course dans les couloirs, ayant quitté leur salle de classe il y a à peine une ou deux minutes.

-Chers lycéens et chers professeurs, ceci est un appel d'urgence de votre Directeur, pour signaler un état d'alerte urgent. Des personnes dangereuses sont apparues aux alentours du lycée, merci de bien vouloir rester groupés avec votre classe jusqu'à ce que des secours viennent nous... *CLAP* Oh, Monsieur Lambourd, vous n'étiez pas sensés gardé la porte ?... Qu'est-ce que ?... Non, n'approchez pas ! Arrêtez ! AU SECOURS !!! AAHHH, IL M'A MORDU !!! AU SECOURS !!! AH, AH, AAAAAAAHHHHHH !!!!!!!!!! *tûûût-tûûût-tûûût*...

Il y eut un grand silence, dans tout le lycée, tout le monde étant totalement ébahi, et l'instant d'après, tous les lycéens se mirent à paniquer et à fuirent en courant, se bousculant, se blessant, cherchant à fuir comme possible, alors que les zombies avaient déjà entourés tout le batîment. Les premiers élèves commençaient à se faire mordre et à devenir de ces étranges humains, lorsque toutes les personnes de la classe de Terminale ES, y compris le professeur d'Economie, avaient fuis en courant la salle. Tous, sauf une jeune femme de 17 ans, aux cheveux noirs et aux yeux verts, qui avait attendu calmement le départ de tout le monde pour se lever elle-même se sa chaise : Elle se dit alors pour elle-même.

-On dirait bien qu'on assiste à une sorte d'invasion de mort-vivants, héhé... Il est temps d'aller chercher mon Bokken dans les vestiaires, les choses vont devenir intéressantes ici.

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Dans la salle des professeurs, seuls deux de ces derniers étaient présents à une table, un café devant eux, n'ayant aucun cours à cette heure-ci. L'un des deux, le Professeur Newton, un homme d'une quarantaine d'années qui enseignait la Physique, se leva subitement, l'air inquiet et stupéfait, et se tourna vers sa collègue, Madame Dakaya, professeur d'Espagnol, lui lançant d'une voix tremblotante :

-Newton : Alice, vous avez entendu ça ? Nous devons faire quelque chose, et vite !

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Dans la classe des Teminales L, se trouvaient les huit élèves de la classe ainsi que leur professeur de Latin, Nathan Altberg. En effet, ils étaient très très peu nombreux dans cette classe, du fait que les littéraires se faisaient rares, mais ils formaient une classe plutôt douée et soudée. Parmi eux se trouvaient la jeune et surdouée Wedia Afessi, la belle et agile Helen Wynter, ainsi que le craintif et maigrichon Sylvain Teeler. Suite à l'annonce du Directeur partie en cacahuètes, tous étaient ébahis, et l'un des cinq autres élèves se leva paniqué et s'exclama :

-Monsieur Altberg ! Qu'est-ce qu'on fait ? Ne devrait-on pas tous fuir en courant ?!

Plusieurs autres élèves hochèrent la tête et un autre se leva également, ayant tous l'air horrifié.

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Alex fronça les sourcils en entendant la scène du directeur, et se tourna d'un air sérieux vers Valentin :

-Alors, c'est qui qui a fumé maintenant ? Nous ferions mieux de nous dépêcher d'aller aux vestiaires des hommes, ces "choses" nous ont déjà encerclés, il vaut mieux être armés, et je sais ce qui pourrait nous aider pour cela...

Nathan regarda tour-à-tour chacun des élèves. Vu la situation, il ne pouvait faire autre chose que de les approuver. Il hocha la tête et désigna la porte.

- Nathan : Évacuons les lieux ! Et, surtout, ne vous arrêtez pas en pensant reconnaître quelqu'un ! Ces... "choses" pourraient vous mordre !

Il courut vers la porte et l'ouvrit à la volée. Craignant de se trouver nez-à-nez avec l'une des ces choses, il fit un pas dehors, les muscles bandés.

*Aucun danger.*

Il rentra dans la classe et chuchota vers les élèves.

- Nathan : Suivez-moi. Sylvain, tu te placeras derrière moi. Helen, tu fermeras la marche mais fais très attention.

Helen hocha doucement la tête. Elle se plaça derrière le petit groupe et attendit sagement. Nathan reprit :

- Nathan : Je sais que c'est dangereux, mais j'ai besoin de deux volontaires costauds et courageux pour aller vérifier si il n'y a personne dans le couloir. Cela intéresse t-il quelqu'un ?

En voyant la mine sombre de ses élèves, le professeur de latin se dit alors que ce n'était pas gagné. Il se retourna vers Sylvain.

- Nathan : Bien. Tu prends la tête du groupe. Wedia, suis-moi.

Alice se leva et regarda par la fenêtre. Elle grimaça.
-Invasion de zombies... J'aurais espéré que ce ne ne soit qu'une blague, mais vu la tournure qu'ont pris les évènements avec le directeur, ça semble grave.
Elle se tourna vers son collègue.
-Bon, déja, je suppose qu'on peut essayer de plus ou moins les repousser avec des produits de la salle de chimie. Selon des mythes, les morts-vivants continuent à "vivre" tant que leur cerveau n'est pas endommagé. Por qué es que cae sobre nosotros ?
Elle but une gorgée de café.
-Qu'en pensez-vous, Newton ?
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Sylvain, à la tête du groupe, restait impassible. Des mort-vivants ? On avait déja passé le mois d'Avril depuis longtemps, et le directeur n'avait pas l'air de faire semblant. Soudain, il se raidit.
-Pour le moment, seul le lycée est cerclé par ces types, non ? Et si jamais ils décidaient de s'attaquer au reste de la ville ?

Quentin allait quitté les toilettes quand l'annonce du directeur retentit. Il lacha la poigné et regarda autour de lui. Les choses pouvaient passer par au dessus les paroies, il fallait une solution. Il ouvrit la porte et regarda, tout en sueur, autour de lui. Ouf, les toilettes etait vides. Il parti en direction de la porte et pris le balai que la femme de menage avait laissé là, au cas où. Il parti a la recherche de son frère.

Wedia n'avait jamais vécu une aventure pareille, elle c'était même pincer plusieurs fois pour voir si ce n'était pas un rêve. Mais le résultat fût le même tout les fois, c'était bel et bien vrai. Elle était un peu dégoûté de savoir que le Directeur s'était probablement fait tué par ces monstres. Mais Wedia reçut un ordre de son professeur, alors, elle regarda encore une fois ces monstres, elle prit son canif qui était caché dans sa poche (je l'ais dit, elle en a toujours un), elle le sera, et suivi Nathan. En chemin vers la sortie de la classe, elle sorti à son professeur :

- Wedia : Monsieur, je doute là ... Ce n'est pas trop dangereux ...?

Nathan jeta un regard noir sur son élève.

- Nathan : Bien sûr que c'est dangereux ! Ces... "choses" attaquent le lycée, et peut-être même la ville !

Il soupira. Il se faufila comme un chat dans les couloirs, Wedia sur les talons. Les couloirs étaient vides. Il sortit son portable de sa poche et composa fébrilement le numéro d'Alice. Le téléphone sonna. Pendant une éternité.

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Helen sursauta.

- Helen : Pardon ? Ils ont peut-être pris la ville ?

Sur sa tête, son serre-tête original se balança. Elle se convulsa sous l'effet de la peur et tourna le dos au groupe. Elle serra si fort le poing que les ongles entaillèrent sa peau et quelques gouttes de sang coulèrent. Au lieu de se retourner une nouvelle fois, elle se cacha derrière une porte.

Alice sursauta. Son portable venait de sonner. Elle l'attrapa maladroitement, tenta de le tenir correctement, trébucha et laissa tomber l'appareil dans sa tasse de café. Elle le récupéra en se brûlant les doigts et pris l'appel.
-Aouh ! Ca brûle... ! Que ? Quoi ? Nathan ? Pourquoi m'appelez-vous ? Oui, je suis en salle des profs avec Mr. Newton. Oui, j'ai bien remarqué que des zombies avaient encerclé le lycée. Estoy caliente con los dedos por mi café. Saleté de téléphone qui grésille !
On entendit un bruit de vitre brisée.
-Aaaaaaaaaaaaaaah !
Un mort-vivant avait escaladé la gouttière et avait brisé la vitre de la fenêtre de la salle des profs. Alice, sous la surprise, avait lâché son téléphone portable qui, tombé par terre, avait coupé l'appel, ce qui se concluait du côté de Nathan par un "Bip ! Bip ! Bip" comme le font la plupart des téléphones quand quelqu'un raccroche. La créature avait passé le bras à travers la fenêtre brisée et tentait vainement d'élargir le passage pour entrer dans la pièce.
-... Je crois qu'il ne vaut mieux pas qu'on reste ici, Newton !

Nathan soupira de soulagement quand elle décrocha mais se crispa quand elle raccrocha si... brutalement. Il prit le téléphone dans ses deux mains et le pianota fébrilement.

- Nathan : Me**e ! Wedia, Mme Dakaya s'est peut-être fait avoir ! Vite, à la salle des profs !

Newton regarda effrayé le bras du zombie, qui ballotait lamentablement son bras dans le vide, comme s'il était dénué de vue. Seraient-ils aveugles ? Si oui, il a dû avoir du mal à escalader cette gouttière... N'osant pas plus se poser de questions sur cette chose aux apparences de mort-vivant, il se tourna vers Alice, étrangement calme, et hocha la tête.

-Newton : Oui, rejoignons la salle principale de Physique, on ne pourra rien faire pour les élèves si on n'est pas armés.

Et prenant son courage à deux mains, le professeur regarda dans le couloir afin de vérifier l'absence d'un de ces monstres. La voie était libre.

-On peut y aller, prenez au passage les ciseaux sur notre table. Ils pourraient nous servir "au cas où".

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Deux Premières ES foncèrent alors vers Nathan et Wedia, venant de monter les escaliers du rez-de-chaussée, et s'approchèrent du professeur d'un air à la fois soulagé et horrifié, leur sueur montrant qu'ils venaient de vivre une période peu reluisante.

-Première élève : Aidez-nous, monsieur nathan ! Il faut absolument se planquer dans votre salle, des sortes de zombies ont déjà totalement envahis le Rez-de-Chaussée, on est coincés !

-Deuxième élève : C'est vrai, tous les autres élèves de notre classe, et notre professeur d'Economie, se sont fait mordre et avoir par eux, et j'ai été mordu à l'épaule moi aussi... Aidez-moi par pitié !

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Au sous-sol du batîment, Alex, Leaticia et Valentin couraient dans les couloirs vers les vestiaires des hommes, mais sur le chemin, une espèce de zombie, comparable à celui de l'entrée, leur barra la route, à quelques mètres des vestiaires. Alex fronça les sourcils et vît quelques barres en fer sur le sol. Il ramassa l'une d'elles et encouragea ses deux amis à faire de même.

-Ca me réjouit pas, mais si on veut s'en tirer, il va falloir tuer ce monstre. Prenez des barres également et couvrez-moi !

Alex fronça les sourcils, et coura en direction du zombie qui avançait doucement dans le couloir. Il lui infligea un puissant coup frontal avec sa barre. Mais le mort-vivant, malgré la barre de fer enfonçait dans sa poitrine toute molle, ne semblait pas mort pour autant et empoigna de ses deux mains les poignets d'Alex, avançant alors sa bouche grande ouverte comme les crocs d'un monstre assoifé de chair. Alex écarquillait les yeux, ne pouvant plus bouger et tentant vainement de le repousser à coups de pied, et espérant que Valentin ou Leaticia allait vite faire quelque chose.

Alice ramassa la paire de ciseaux. Après réflexion, elle emporta également son gobelet de café pas encore tout à fait vide, pour le lancer si nécéssaire.
-La salle de sciences se trouve à l'étage d'en dessous, non ? Allons-y !
Elle se mit à courir dans le couloir, suivie de Mr. Newton.

Nathan fronça les sourcils quand il entendit le premier élève énoncer la situation. Et sursauta quand il entendit le second élève. Il cria d'une voix forte au groupe d'élèves qui attendaient derrière :

- Nathan : Réfugiez-vous dans ma salle ! VITE !!

Il prit Wedia et les deux autres élèves dans une poigne de fer et courut vers le groupe d'élèves qui attendait. Le professeur de latin jeta la jeune surdouée et les deux terminales ES dans la classe et incita le groupe de Terminale L à les suivre. Helen se précipita à l'intérieur et allait fermer la porte quand un zombie arriva soudain. Elle cria, terrifiée, mais une idée lui vint alors. Elle se jeta au-dehors et, d'un puissant High-Kick dans la tête du zombie, le fit tomber par terre. Sans état d'âme, elle prit une de ses chaussures et planta le talon dans les deux yeux du zombie. Elle s'attendait à un sang noir giclant, aussi fut-elle surprise quand les deux yeux crevèrent sans une tâche. Se retenant de vomir, elle shoota dans le corps du zombie et se rua à l'intérieur de la salle de latin, ruisselante de sueur. Nathan hocha longuement la tête en la voyant revenir. Cela ne lui ressemblait pas du tout !
Le professeur de latin prit les clés, les inséra dans la serrure et tourna fébrilement. Puis, il appuya sur un bouton, et les stores s'ouvrirent. Un spectacle hallucinant s'offrit alors : des dizaines et des dizaines de zombies affairaient de part en part ! Helen soupira et se mit dans un coin de la classe, tout en lâchant toutes les larmes de son corps et en massant lentement les oreilles en peluche fixées sur sa tête. Nathan fixa un regard noir sur son élève et cria :

- Nathan : Ah non, Helen, on a pas besoin de ça aussi !

La jeune fille brune essuya ses larmes d'un revers de la manche.

- Helen : Oui-oui, Mon-Monsieur... Excu-excusez-moi... hoqueta t-elle avec difficulté.

Valentin était ébahi. Jamais il n'aurait cru entendre un tel discours de la part de son directeur, d'ordinaire si calme et si sérieux. Il ne pensait pas une seule seconde à une blague, tellement l'atmosphère tendu du lycée l'oppressait et que des cris affolés ne cessaient de résonner dans les couloirs. Il regarda son ami dans les yeux, et comprit ce qu'il voulait dire. L'équipement sportif, les battes de baseball notamment, défilèrent immédiatement dans la tête de l'adolescent.

- Ok, je te suis.

Il regarda Leaticia, qui était pâle. Après tout... C'était une fille.... ()

- Ça va Leaticia ? Allez grouille, suis-nous!

Alex avait vu passer la mort de près, de TRES près. En effet, le zombie s'apprêtait à le mordre, quand soudain Valenin arriva avec sa barre en fer et repoussa le zombie en le frappant dans la gorge, la barre passant à quelques centimètres de la tête d'Alex. Celui-ci tenta de reprendre ses esprits tandis que Valentin brisait vaillaimment la nuque du zombie, qui s'écroula. Alors que son meilleur ami s'adressait à lui, et que Leaticia les rejoignit tout deux, Alex reprît ses esprits en haletant doucement, et regarda Valentin dans les yeux, un air perdu au visage.

-Je sais pas... J'en sais pas plus que vous, à part qu'une sorte de zombie à mordu l'un des surveillants, et qu'il en est devenu un aussi... Je sais même pas s'il s'agit vraiment de mort-vivants...

Alex eut alors u ndéclic et fixa le zombie au sol, avant de se baisser evrs lui et d'examiner d eplus près son visage, pusi i lse releva soudainement et fît plusieurs aps ena rrière, horrifié.

-Dîtes... Il ne s'agirait pas de... Monsieur Lambourt ?

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L'élève mordu s'installa sur une chaise sa massant douloureusement son épaule touchée, et avec d'immenses cernes noirs sous les yeux, fixa le professeur puis le zombie qui les avaient suivis, et qui venait de se faire tuer par Helen. Il tourna son regard vers Monsieur Nathan et lança :

-Ces choses sont monstrueuses...En plus, on ne peut les tuer qu'ne les frappant à la tête, ils sont insensibles aux attaques sur le reste du corps... Ceux ne sont que des monstres...

L'un des Terminales L, celui qui s'était levé en premier après l'appel du Directeur, s'approcha du professeur et s'adressa à lui d'une voix fort inquiète.

-On fait quoi maintenant, monsieur ?

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Les deux professeurs descendirent du troisième au deuxième étage, cette zone étant quasi déserte, mais virent quelques fois au loin des zombies qui passaient, continuant leur chemin discrètement. Finalement, ils arrivèrent devant la salle de Chimie, où ils entrèrent en trombe avant de fermer la porte à clé derrière eux, Newton s'adressant alors à Alice.

-Newton : Vous vous y connaissez en potions ? Si oui, il faut prendre un maximum de produits aux effets inflammables ou toxiques, vous trouverez lesquels avec les sigles sur les fioles et les Erlenmeyers dans les différents placards. Vite, dépêchons-nous !

Alice ne se fit pas prier. Elle posa sa tasse de café et sa paire de ciseaux sur une paillasse, puis elle fonça ouvrir un placard et en sortit des bouteilles contenant des substances variées et possèdant des couleurs indiquant qu'il valait mieux être prudent en les maniant. Elle les aligna sur une autre paillasse. Puis elle décrocha l'extincteur au fond de la classe.
-Va falloir choisir. On pourra pas tout transporter.

Le teint de Leaticia était plus que pâle. Elle avait l'air plutôt morbide. Heureusement que Valentin avait eut l'intelligence de tuer le .... zombie. Elle ne savait pas trop si elle aurait eu le courage et le réflexe de le tuer.
Elle fit quelques pas, et arriva là ou était Alex au moment ou il recula de quelques pas.

Alex : Dites... Il ne s'agirait pas de... Monsieur Lambourt ?

Leaticia eut un terrible frisson. Plutôt dégouté , elle s'approcha du cadavre. C'était plutôt difficile à savoir, mais en effet il ressemblait légèrement à Monsieur Lambourt.

-J'ai bien peur que ce soit lui...

Le professeur s'approcha de l'élève mordu, ignorant la question. Il posa sa main sur son front, qui était étrangement frais.

- Nathan : J'ai toujours été une daube en médecine, mais pour un malade, tu n'as pas de fièvre.

Il observa l'épaule du jeune garçon, comme si il voulait voir à travers son T-Shirt. Nathan tendit la main et baissa délicatement le tissu qui recouvrait la plaie.

- Mazette ! Il a pas été tendre avec toi !

Il sortit de son sac de sport des compresses et entreprit de faire un pansement de fortune. Avec tant de bien que de mal, il réussit à fixer les compresses avec du sparadrap. Helen le regardait faire du coin de l'œil. Prise par un élan de courage, elle saisit une bouteille d'eau qui penchait dangereusement de son sac et lui offrit, avant de se coller sur un mur, tout en regardant dans la cour. Le professeur s'assit sur son bureau et regarda chacun des élèves. Il n'avait jamais eu le temps de les détailler et son regard s'accrocha surtout sur ses trois élèves "préférés" : Sylvain, Helen et surtout Wedia.

- Bref, faisons le point. Le collège, et probablement la ville, sont prises aux griffes de choses ressemblant fortement à des zombies.

Les élèves approuvèrent en hochant la tête.

- Un vient d'être d'ailleurs tué par Helen (Il la fixa et détourna le regard). Et nous avons deux rescapés dont un blessé. Le prof d'éco' est mort, le directeur en est devenu un, et je pense que Mme Dakaya a été confrontée à ces bestioles.

Il soupira, se leva et regarda de nouveau par les fenêtres. Il dit sombrement :

- J'ai bien peur que ce soit contagieux. Quand nous sortirons -d'ailleurs, je ne sais même pas quand on pourra sortir-, chacun de vous devra être sur ces gardes.

-Leaticia : J'ai bien peur que ce soit lui...

Alex hocha la tête et recula doucement, puis se resaisit. Il fronça les sourcils et lança un regard sérieux à ses deux amis :

-Ne tardons pas dans le coin, le bruit que nous avons fait risque d'en attirer d'autres. Et si ce que je vois est vrai, j'ai l'impression que la moindre morsure nous ferait devenir comme Monsieur Lambourt... Vaut mieux être prudent, direction les vestiaires !

Et les trois compères repartirent en courant dans les couloirs...

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Dans le lycée tout entier, la situation était critique. La première réaction de la majorité des élèves fut de quitter le bâtiment, ce qui les conduisit droit dans les bras des zombies, qui pénètrent ainsi beaucoup plus nombreux dans le bâtiment. Le rez-de-chaussée fut totalement envahi, et en ce moment, les premiers zombies s'attaquaient déjà aux premiers étages et au sous-sol. Le gymnase et la cantine, séparés du lycée, étaient également sous l'emprise de ces monstres, et bien des élèves ou professeurs étaient déjà passés de leur côté. Seul le troisième et dernier étage était encore en sécurité, et un ou deux zombies traînaient lentement dans les couloirs du deuxième. C'était dans l'une des salles de ces derniers que Newton répondît d'une voix inquiète à Alice :

-Ne prends que les produits les plus dangereux alors, je transporterais l'extincteur. Bon, je vais voir si le couloir est désert...

Et le professeur Newton se précipita vers la porte et l'ouvrît vivement, avant d'écarquiller les yeux et de lâcher un cri. L'un de ces zombies se tenait juste devant lui, et lui fonça dessus, lui mordant profondément l'épaule. Hurlant de douleur, le physicien tomba ena rrière au sol, s'agrippant l'épaule en serrant les dents, tandis que le zombie s'approchait de lui. Effrayé, il voulut appeler à l'aide, mais sa gorge était nouée, et de toute façon, elle était à l'autre bout de la salle avec son extincteur, et n'arriverait pas à temps. Terrifié, le professeur Newton regarda totalement pétrifié la gueule du mort-vivant s'approchait de lui, sentant la mrot venir, quand soudain, une sorte de lame passa vivement dans l'air au-dessus de la tête du zombie, et lui fracassa le crâne. La créature s'effondra aux pieds de Newton, qui regarda avec stupéfaction et soulagement son sauveur, ou plutôt sa sauveuse... Puisqu'il s'agissait d'une élève de Terminale ES, Leila Muramaki, un Bokken à l'épaule tâché de sang, qui se tenait fièrement debout à l'entrée de la porte, fixant avec bonheur les deux professeurs présents dans la salle.

-Leila : Professeur Newton ! Professeur Dakaya ! Ravie de vous revoir vivants !

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Dans la salle d'étude du lycée, de la taille de quatre classes réunies, se trouvant au troisième étage, les urvivants de cette invasion, employés et étudiants, s'étaient réunis à un nombre d'une trentaine de personnes afin d'échapper aux zombies grouillant plus bas, afin d'organiser une résistance. L'un d'eux, le professeur d'économie Antoine Martin, ayant ramené les derniers survivants de la classe des Terminales ES ici, se mît sur une table et fît un appel tandis que tout le monde s'affairait à reprendre ses esprits ou à portéger les lieux de toute attaque.

-Professeur Martins : S'il vous plaît ! J'organise une mission de sauvetage dans les étages inférieurs afin de retrouver d'éventuels survivants et de les ramener ici sains et saufs. Y a-t-il quelqu'un ici capable de se défendre face à ces choses, qui voudrait m'accompagner ?

Au bout de quelques instants, trois élèves se présentèrent devant Antoine, qui les regarda d'un air ravi. Le premier avait une batte de base-ball à la main, le deuxième un couteau de cuisine, et le dernier une sorte de lance-clous légèrement modifiée pour servir d'arme à distance, transperçant facilement le crâne de ces mort-vivants. Il les nomma dans cet ordre d'une voix sérieuse et solennel.

-Antoine : Bien ! Alan Nalax, Koike Nakamura, Henry Rousseau, venez avec moi pour sauver d'autres survivants de cette invasion !

To be continued

» Third Chapter : Murderer of the Dead
» Second Chapter : Flash-back of the Dead