Fruit Island => Forêt de la Mûre

Forêt célèbre pour abriter en son sein, dans un lieu secret et isolé, la célèbre Source de la Mûre, où serait née cette espèce grâce à son eau divine. Seuls trois Fruits et un Légume ont déjà pu voir cette endroit, ce qui fait qu'elle tient surtout d'ue légende plus qu'autre chose. Réservé aux Fruits, accès à la Source interdîte, sauf si c'est moi qui en décide ainsi.

Le citron déplia sa carte. Il sortit une boussole, la placa sur le papier, pivota le tout, puis entoura une zone sur la carte, avec un feutre rouge.
-Il me semble que c'est par-là.
Simon se tourna ensuite vers le groupe de fruits situé derrière lui.
-Personne n'a oublié ses armes ou son matériel au camp, juste comme ça ?

Le groupe suivait Simon, et était composé de Matt, Raikou, Marie, Andreus, Steven, Paille et Heaven, ce dernier jetant un discret regard méprisant à la papaille. La fraise du groupe, elle, était toute enthousiaste à l'idée de partir pour sa toute première mission, quand il prît soudain note de la question de Simon, l'air terrifié.

-Oh purée ! J'ai oublié ma tronçonneuse au camp.

-Heaven : Ah bah bien, manquait plus que ça... T'aurais pas oublier ta tête aussi tant q'uon y est ? Parce que là, franchement...

-Marie : Au fait, Heaven, ils sont tes pistolets ?

Heaven écarquilla les yeux, fixa sa ceinture désarmée, et cracha du jus par terre, cachant sa honte sous sa colère.

-Tss, je les ai oubliés.

-Matt : Ah ah ! Et tu parles de moi ? T'es trop un radis, Heaven !

-Tais-toi ! C'est pas de ma faute si après mes blessures, on m'a désarmé, je les aurais encore sinon, à l'heure qu'il est...

-Meuh oui, meuh oui, cherche-toi des excuses.

-Andreus : Dîtes, au lieu de vous disputer, et si vous alliez vite fait chercher vos armes ? Le camp est à moins de 100 mètres d'ici, vous pouvez aller les chercher maintenant et nous rejoindre après, non ? Vous êtes d'accord, monsieur Simon ?

-Quelle question. Même si ce n'est qu'une mission de reconnaissance, on n'est jamais trop prudents. Allez-y, les deux, au pas de course ! Et tâchez de ne pas vous battre sur le chemin...
Simon s'approcha d'Heaven et pris la carte identique à la sienne possèdée par la framboise. Il fit une croix à un autre point sur la carte.
-Avant de partir, écoutez un peu. On va former des binômes pour fouiller plus facilement la forêt. Notez tous l'emplacement du point de rendez-vous sur la carte que je vous ait fourni !
Il passa le feutre aux autres fruits et rendit sa carte à Heaven.
-Raikou ira avec Steven, Marie avec Paille, Andreus avec moi, et Matt ira avec... Heaven, puisqu'ils doivent déja aller chercher leurs armes. Rendez-vous dans trois heures, voir quatre si nécéssaire, à l'endroit indiqué. Les trouillards se réservent cependant le droit d'aller directement au camp de base sans chercher plus loin que leur pelure...
Ah, une dernière chose : Si l'un de vous a un problème, il n'a qu'à utiliser le taki-walki qui a été fourni avec la carte, afin d'appeler au secours son coéquipier ou n'importe lequel d'entre nous. Ces Taki-walki sont d'ailleurs spécialement utilisés pour ce genre de missions : Ils possèdent la capacité d'envoyer des ondes radio silencieuses à tous les appareils identiques dans un rayon de 5 KM. Si l'un de nous trouve la base des légumes, il devra appuyer sur le gros bouton rouge, ce qui aura pour effet de faire bipper tous les autres Taki-Walki. Les notres et ceux du camp des bananes, quoi. A partir de là, une flèche pivotante apparaîtra sur l'écran de l'appareil, et il suffira de la suivre pour trouver la personne qui a envoyé le signal. Simple, non ?
Le citron s'éclaircit la gorge.
-Des questions ?

Tout le monde hocha la tête en écoutant les directives de Simon, même si Heaven n'était pas enchanté à l'idée de laisser Marie seule avec cette patate de Paille. Cependant, ce problème lui quitta vite l'esprit quand Matt lui lança d'une voix forte et provocatrice :

-Bon bah, le dernier à retrouver ses armes de nous deux devra baiser les pieds de l'autre, ça te va ?

-Heaven : Quand tu veut, j'avais justement besoin d'un petit lavement de pattes, allons-y !

Et l'instant d'après, les deux fruits déjantés étaient partis à toute vitesse en direction du camp des Bananes. Marie soupira.

-Marie : Ah là là, quelle bande d'andouilles... Bon bah on va pouvoir y aller on dirait.

Ainsi, Marie se mît aux côtés de Paille, Steven aux côtés de Raikou et Andreus aux côtés de Simon. Ce dernier lança à son partenaire d'une voix malicieuse :

-Andreus : Quand vous voudrez, boss !

Ainsi, les trois équipes partirent dans des directions opposées. La Forêt de la Mûre était à peu près aussi grande qu'un terrain de football. Pour nos fruits, la sillonner de bout en bout allait être difficile.
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Camp des bananes. Deux Gardes-bananes étaient postés devant l'entrée du camp, chacun une lance à la main. L'un d'entre eux plissa les yeux pour voir au loin.
-C'est quoi, à ton avis, ces deux choses qui nous foncent dessus ?
La seconde banane imita la première.
-Il me semble distinguer deux fruits...
Les deux gardes se préparèrent à stopper la framboise et la fraise dans leur élan. Mais ils n'en eûrent pas le temps, car Matt et Heaven passèrent en trombe, culbutant les bananes et leur faisant faire un vol plané.

Paille était soulagé que Heaven avait oublié ses armes et qui l'obligea à revenir au camp avec Matt, qui, lui, avait aussi perdu ses armes. Ce qui provoqua un fou rire à Paille. Mais après cela, il n'était pas plus soulagé d'être avec Marie. Mais un ordre d'un supérieur, c'est un ordre. Alors, une fois partit, il lança à Marie :

*Haem* C'est quoi notre mission précisément, trouver des imbéciles d'intrus, c'est ça ...?

Notre petite Papaye avait un peu honte de demander cela, et aussi de devoir rester avec une fille. Après, il lui dit encore quelque chose.

Je suppose que n'importe que, n'importe quoi peut nous tomber n'importe où, n'importe quand, donc, il faut se préparer au combat, non ?

Il brandit donc son arme, la sera très fort et attendit une réponse de Marie

Marie eut un petit sourire en le voyant si gêné et indécis. En plus d'être si beau, il était modeste et timide ! Elle avait vraiment de la chance d'être avec lui pour cette mission ! Elle répondît à sa question d'une voix un peu gênée :

-Marie : Oui, il s'agit de les localiser, de signaler notre position, et de nous replier sans combattre si possible... Il faut en effet rester sur ses gardes !

Et la pomme dégaina ses deux épées tandis que le binôme avançait prudemment dans la forêt, alors que le soleil commençait à se baisser légèrement dans le ciel. D'ici une demie-heure, d'après Marie, la nuit sera tombée.

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Andreus et Simon avançait de leur côté, la jeune Noisette gardant ses mains au niveau de ses couteaux malgré le sourire qu'il avait.

-Andreus : Dîtes, Boss, quand on aura trouver ce fameux groupe infiltré, on s'y prendra comment pour prévenir le Fruit Meister et sa bande ?

Simon fronça les sourcils.
-Tu n'as donc pas écouté ce que j'ai dit ? Les Taki-Walkies ont une fonction pour ç...
Il mit une main sur la bouche d'Andreus. Deux buissons remuaient de manière étrange devant eux.

Paille s'arrêta de marcher et regarda autour de lui. Il avait l'aire de ce méfier des arbres qui l'entourait. D'un coup, il pointa du doigt un arbre et regarda Marie :
Je vais monter dans cet arbre, si il n'y-a rien, je descendrais et nous pourrons ensuite continuer, ok ?
Paille était en train de monter dans l'arbre quand il vu une silhouette à la cime de l'arbre qui l'observait. Il la fixa tout en continuant de monter. Il monta sur une branche quand il fût frapper par cet étrange silhouette qui disparu juste après le coup qu'elle donna à Paille qui, lui, tomba directement de l'arbre.
Mince... il a disparu...c'était surement un intrus... nous allons signaler ça à Simon avec nos Talkies-Walkies.
Il brandit donc un Talkies-Walkies :
Simon? Simon? Ici Paille, je suis avec Marie et il y a eu un contact avec un intrus, mais il a disparu instantanément après son coup! Nous restons sur notre position ou nous continuons? À vous, terminer.

Le Taki-Walkie de Simon se mit à sonner. La sonnerie était "Les lacs du Connemara".
*Putain de merde...*
Les buissons cessèrent de bouger. Simon soupira puis pris l'appel.
-Ici Simon. Nous venions de répérer un buisson qui bougeait quand tu as appelé. Quoi ? Tu as vu un individu suspect ?

Une autre fréquence couvra alors la leur, et les quatre compagnons purent entendre la voix paniquée de Steven :

-Steven : Au secours, les gens ! Raikou et moi sommes atatqués. Ils ont dix, vingt, trente... Enfin j'sais pas mais ils nous atatquent. On essaie de les reposuser mais... Raikou attention ! AAAAAAAAAAHHHHHH !!!!!!!!!!

Et la fréquence coupa brutalement, le contact aver l'orange sanguine et la mûre étant coupé. Marie écarquilla les yeux :

-Marie : Qu'est-ce que ça veut dire ?

Mais soudain, l'instant d'après, deux ombres tombèrent des arbres derrière Paille et Marie, puis leur donnèrent un cou dans le dos, suite à quoi les deux fruits s'évanouirent. Leurs Talkies-Walkies furent détruits et la communication avec eux fut également coupé.

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Andreus fronça les sourcils lorsqu'ils perdirent contact avec leurs autres compagnons. Il dégaina deux de ses poignards en fixant les environs, chuchotant à Simon :

-Andreus : On fait quoi maintenant ?

Simon serra les dents en écoutant ce carnage. Il éteignit le Taki-Walkie et dégaina son sceptre.
-Reste nous, et les deux zozos qui sont repartis chercher leurs armes. La prudence est plus que jamais de rigueur.
Il s'avança vers le buisson qui avait remué. Il reçut un coup de poing qui le fit rouler en arrière. Une sorte d'ombre identique à celles rencontrées par Paille et Marie sortit du buisson, et passa en courant à côté d'Andreus, avant de disparaître au loin.

Andreus fronça les sourcils en voyant l'ombre passait à côté de lui, et vît une dizaine d'ombres de ce genre dans les arbres. Il se mît en garde sans les lâcher du regard.

-Andreus : Attention, Boss, au-dessus !

Et l'instant d'après, les ombres tombèrent autour de Simon, le peu de soleil qui restait lui révélant le visage d'une dizaine de Veg Spys, de l'espèce des Carottes, qui lui fonçèrent dessus en même temps, armés d'épées.

Simon n'eut même pas le temps de réagir que déja, les Veg Spys l'encerclaient.
*Fuck.*
Tout d'un coup, les carottes furent repoussées en arrière et restèrent immobiles quelques instants. Ces quelques secondes suffirent à Simon pour courir vers Andreus.
-COURS !

Andreus fronça les sourcils, et au moment où Simon lui dit de courir, la Noisette hurla de peur et partît se cacher dans des hautes herbes, terrifiée. Pendant ce temps, cinq nouvelles Carottes tombèrent des arbres et entourèrent Simon, avant de lui foncer dessus, rejoints par les dix autres Veg Spys. Ils étaient maintenant à quinze sur le citron.

Simon se débattait comme un fou. Son Taki-Walkie tomba et s'alluma dans la foulée.
-PUTAIN DE MEEEEEEEEEEEEEERDE !
Il contra un coup d'épée, paralysa un Veg Spy, puis finit par s'écrouler sous les attaques incessantes.

Les Veg Spy neutralisèrent le citron, tandis qu'une Carotte, surplombant d'un centimètre de plus ses congnères, s'approcha et ordonna d'une voix rauque.

-??? : Amenez-le avec les autres...

-Veg Spy : Chef, regardez qui on a trouvé planqué dans des buissons !

Deux carottes ramenèrent dans leurs bras le corps évanoui d'Andreus, que le chef du groupe regarda avec intérêt.

-Chef : Bon travail, soldats. Amenez-les au campement, vite.

Et les Veg Spys emportèrent le corps des deux fruits avec eux, sans remarquer dans les buissons, enfoui sous terre, le Talkie-Walkie d'Andreus activé pour appeler à l'aide et donner la position de ce dernier, la jeune noisette ayant dans les bras du Veg Spy un léger sourire.

Quelques heures plus tard, Marie, Andreus, Simon, Paille, Steven et Raikou se réveillèrent accroché à des poteaus, serrés comme des asperges, chaque poteau espacé et aligné en ligne droite de cinq mètres. Marie demanda d'une voix étonnée :

-Où sommes-nous ?

-Andreus : Chez les méchants, on dirait bien.

Devant eux se dressaient des centaines de tentes planquées dans la forêt, où circulaient des dizaines de légumes vaquant à leurs occupations. Steven se tourna effrayé vers Simon.

-Steven : Qu'est-ce qu'on fait, monsieur Simon ?! On est désarmés et prisonniers !

Simon tourna tant bien que mal la tête vers son interlocuteur.
-J'avais remarqué, hein. Comme tu viens de le souligner, nos options sont limitées : Soit on essaye de jouer à la Mac Gyver, mais vu le peu de matériel qu'on a sur nous, ça va être difficile ; Soit on attends juste que le temps passe. On a pas tous été capturés : Il reste les deux zozos de service qui sont allés chercher leurs armes.

Paille se réveilla lentement, il regarda autour de lui ;

- Euh, on est où ?... Je, je, j'ai pas vu ce qui m'est arrivé et...

Il s'arrêta de parler tout doucement, puis repris.

-Je, je, je vois. Nous nous sommes fait capturer, merde... Mais, on va pas attendre qu'ils reviennent, je vais voir ce que je peux faire...

Il surpris un caillou à terre, prêt de lui, mais c'était impossible de le prendre; il était attaché, comme tout le monde.

Paille : Je vais essayer de le prendre avec mes pieds...

Il essaya de le faire rouler vers lui avec son pied, puis, jongla un petit peu avec pour essayer de l'avoir entre ses mains derrière les poteaux. Il ne réussit pas, il se coupa même. Il avait l'air d'avoir attiré l'attention de quelques gardes.

- Paille : M-m-m*rde...

Marie regarda Paille se couper, se disant que si un héros comme ce fruit n'avait pas été capable de l'attraper, aucun d'entre eux n'avait la moindre chance de s'évader. Elle s'adressa aux autres d'une voix sérieuse.

-Marie : Je me demande quand même pourquoi ils ont pris le risque de nous capturer. Peut-être pour nous interroger, qui sait.

-??? : Tout juste, belle petite pomme.

Marie écarquilla les yeux et se tourna vers le légume ayant prononcé ces mots, une grande et corpulente carotte, qui semblait être la chef des Veg Spys. Cette dernière s'avança jusqu'à cinq mètres des poteaux où étaient attachés nos fruits, avec plusieurs de ses hommes derrière lui, et se dressa dignement devant ses prisonniers.

-Marie : Vous êtes qui, vous ?

-Je me présente, Georges Nashton, chef du service des renseignements, et en l'occurence, chef de toute cette petite troupe.

-N'est-ce pas un peu idiot de dévoiler comme ça son identité et son rang aux forces ennemies en pleine mission d'infiltration ?

-Je vous signale que c'est vous qui venez de me poser la question, très chère, je me devais d'être courtois envers une future victime de torture. Après tout, vous ne sortirez pas d'ici vivants.

Marie écarquilla les yeux et regarda d'un air affolé cette carotte aux visage et aux paroles sérieuses et effrayantes, montrant l'imposance de ce légume. Elle baissa le regarda, tandis que le dénommé Georges enchaîna avec sa voix toujours aussi calme et hautaine.

-Georges : Qui sont les supérieurs de votre groupe ? Désignez-vous, s'il vous plaît.

Tous les regards se tournèrent lâchement vers Paille et Simon.

Paille commençait à stresser. Il ne savait plus quoi faire. Il avait les yeux de touts les capturés braqué sur lui, y comprit Georges qui n'aillait surement pas tarder... Il n'avait rien pour s'évader. Ou alors, un seul plan. Pour sauver celle des autres, mais surement pas la sienne.

- Paille : En effet, nous sommes les deux supérieurs de ce groupe, dit escouade ou unité dans notre langage. De soldat. Je laisse, sous-entendu, en effet, que vous n'êtes qu'un imbécile. Si vous êtes intelligents, vous ne nous laisserez pas comme ça attaché. Je vous provoquerais plutôt en duel mon très cher.

C'était le seul plan de Paille, un plan, qu'il disait simplement pour sauver la vie des autres. Pas la sienne.

- Paille : Aussi, j'aimerais bien que les autres détenus puisse admirer le combat, sans être torturer lâchement pendant notre duel. Ils admireront comment je vais vous écrabouillez.

Paille n'avait même pas réussis à se défendre avec Marie quand ils "se baladaient", il ne serrait justement pas capable de vaincre cet homme. Il pensait juste qu'il pourrait ralentir le moment où ils aillent être torturer, pour que les deux autres qui étaient partit chercher leurs armes puisse avoir le temps de venir. Le duel se résumerait à des esquives très bête. Mais quelques coups aussi.

* pourvu que ça marche, pourvut que sa marche...! *

La carotte Georges écouta Paille d'un air impassible et imposant, et attendît tranquillement que la papaye finisse son speech, avant de répondre d'une voix toujours aussi calme mais un peu plus provocante que précédemment.

-Georges : En effet, vous me prenez vraiment pour un imbécile. Vous savez très bien que vous n'avez aucun chance contre moi, ou même contre mes soldats, tout ce que vous cherchez à faire, c'est à gagner du temps, ce qui sert à rien puisque de toute façon personne ne connait votre position. Et même s'il passait la nuit à vous chercher vous serez transformés en jus de fruit bien avant. Vos efforts pour survivre se voient à des kilomètres et sont tout à fait pitoyables, mon pauvre. J'ignorais que l'armée fruitière était tombée si bas.

Tous les légumes autour d'eux ricanèrent, et Marie regarda d'un air désolé Paille, qui semblait prêt à mettre sa vie en danger pour leur donner une infime chance de survie. Cependant, Georges enchaîna d'une voix tout aussi sérieuse.

-Cependant, ton audace et ta vanité me surprennent, et méritent d'être récompensés. Aussi, j'accepte ton offre. Pendant que tu combattras en duel, tes amis ne seront pas torturés, et ne le seront qu'une fois ton corps réduit en morceaux. Mais ne te fais pas d'idées, je ne me rabaisserais pas à combattre un être aussi faible que toi. L'un de mes hommes s'en chargera pour toi... Sebastian !

Une Pomme de Terre s'approcha de Georges et se mît devant lui, semblant désarmé, et montra du doigt Paille, toujours attaché.

-Sebastian : Bonjour. Nous allons aller vite, je te propose un combat sans armes, donc uniquement par corps-à-corps et par magie, en un-contre-un, jusqu'à la mort. Tu te sens prêt pour ça ?

Paille : Q-q-q-quoi ? Comment savez-vous ça Georges ?
- Enfin bon, on s'en fiche... Détacher-moi que cela commence Sebastian.

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